NOTIONS SCIENTIFIQUES DE BASE




I. - CONSTITUTION DE LA MATIERE

      La matière de l’univers se rencontre sous 4 états possibles: solide, liquide, gaz, ou plasma.
      Ses constituants élémentaires sont toujours les mêmes, seul leur arrangement relatif varie et donne à la matière sa diversité, et ses caractéristiques les plus diverses (physiques, chimiques, organiques, ...)
 
      Les Grecs anciens avaient élaboré l’idée d’ATOME en le définissant comme la plus petite particule d’un élément donné pouvant exister dans la nature.
      C’est la plus petite fraction d’un élément donné identifiable en tant que tel. Cela veut dire que si on fractionne un atome quelconque, les constituants obtenus ne présentent plus du tout les caractéristiques de l’élément donné initial.
 
      On appelle élément un produit constitué d’atomes identiques. Exemple le fer, le cuivre le soufre l’hydrogène....Il existe dans la nature 90 éléments.
      On attribue conventionnellement à chaque élément un symbole:
Fe = Fer, Cu = Cuivre, S = soufre, H = Hydrogène...
 
      On appelle radio-élément tous les éléments, naturels ou non, qui ont la propriété d’être radioactifs.
 
 

              
                                   crédit: ANDRA

      Un atome d’hydrogène mesure environ 1 milliardième de mm. Un atome lourd (tel que celui d’uranium) mesure environ 4 fois plus. Un proton mesure environ 1/ 200 milliards de mm. Si on représente à l’échelle un atome par un stade de football, le noyau ne serait qu’un ballon de foot en son centre et les électrons quelques grains de sable répartis sur la surface du stade. On comprend qu’à l’échelle des ses constituants la matière c’est presque le vide. Et si nous en avons une perception continue c’est que les diverses forces de cohésion qui se manifestent entre toutes ces particules donnent, à notre échelle, toutes les caractéristiques de la continuité.

      Tous les atomes sont constitués des mêmes éléments constitutifs. Seuls l’arrangement et le nombre de constituants diffèrent d’un atome a l’autre.
      Un atome est constitué d’un noyau entouré d’électrons.
      Le noyau est un assemblage de protons et de neutrons, serrés les uns contre les autres. Les protons ont une charge électrique élémentaire (+e = 1,6 10-19 Coulombs) et une masse élémentaire (m = 1,67 10-24 gramme).
 
      Les neutrons ont la même masse (m) que les protons mais n’ont pas de charge électrique. Les protons et les neutrons sont des nucléons. Ils sont maintenus groupés au sein du noyau grâce aux forces nucléaires, qui ne sont pas de nature électrique.
 
      Les électrons sont des particules de masse environ 2000 fois plus petite que la masse m des nucléons; ils gravitent en une sorte de nuage autour du noyau, à des cadences prodigieusement rapides. La masse d’un atome est extrêmement petite. Un atome d’hydrogène pèse** environ 1,661.10-24 g (0,00000000000000000000000166 g).
 
      Enfin , un atome est électriquement neutre: il y a autant de protons (+e) dans le noyau que d’électrons (-e) sur le pourtour. On désigne ce nombre par le symbole Z qu’on appelle numéro atomique de l’élément.
 
      Le numéro atomique Z d’un élément est caractéristique de cet élément, ce qui veut dire que tous les éléments qui ont le même nombre de protons dans leurs noyaux portent le même nom. Par exemple tous les atomes qui ont 8 protons dans leur noyau sont des atomes d’oxygène.
 
      Si on appelle N le nombre de neutrons contenus dans le noyau et A le nombre de nucléons (ou nombre de masse) on représente symboliquement un atome par l’écriture:
(AvecA=Z+N)
                            A
                               X
                            z


II. - LES ELEMENTS

 

  On connaît actuellement 106 éléments ou corps simples, lesquels sont rangés dans un tableau de classification dit de Mendeleïev.

 

  Chaque élément de ce tableau est caractérisé, entre autres, par:


    - son symbole (H pour l’hydrogène, U pour l’uranium),

    - son numéro de classement ou numéro atomique :
              Z (1 pour l’hydrogène, 92 pour l’uranium),

    - sa masse atomique (1,008 pour l’hydrogène, 238,07 pour l’uranium).

 

      Les éléments ayant un Z élevé, tel l’uranium (Z = 92), sont appelés éléments lourds par opposition aux éléments dits légers situés au début du tableau, tel l’hydrogène (Z = 1).

 

      L’uranium est le dernier élément naturel; au-delà de l’uranium, les éléments sont artificiels, le plus important étant le plutonium (Z = 94).


III. -  L’ATOME ET LES ISOTOPES

 

1) Caractéristiques de l’atome

      Tous les corps simples sont constitués d’atomes infiniment petits. C’est la plus petite fraction d’un élément permettant son identification chimique. Dans un atome-gramme d’un élément quelconque (nombre de grammes d’un élément égal à sa masse atomique) c’est-à-dire dans 1,008 g d’hydrogène, dans 238,07 g d’uranium, il y a 6.1023 atomes (c’est le nombre d’Avogadro).


       L’atome est électriquement neutre; ses dimensions moyennes sont 10-10 m (1/10000000000 m)
 

      On conçoit l’atome comme formé d’un noyau, 100.000 fois plus petit que l’atome (10 -15 m), chargé d’électricité positive, autour duquel gravitent des électrons, répartis sur plusieurs couches selon certaines lois et chargés d’électricité négative.

 

      Le noyau est composé d’un nombre variable de protons (positifs) et de neutrons (neutres).

      Le nombre de protons - qui est égal au nombre d’électrons et au numéro atomique de l’élément considéré - détermine les propriétés chimiques de l’atome.

      Le nombre de neutrons joue un rôle fondamental dans les propriétés nucléaires de l’atome.

 

2) Les isotopes

     Les isotopes sont des éléments qui ont le même numéro atomique (Z), mais qui diffèrent par le nombre de neutrons dans leur noyau.


      Les isotopes d’un élément ont des propriétés chimiques identiques, des propriétés physiques différentes et des propriétés nucléaires qui peuvent être également différentes.

 

      Par exemple, dans l’uranium naturel on compte pratiquement 2 isotopes:

         - l’uranium 235  (92 protons, 143 neutrons) dans la proportion de 0,7 %      A= 92+143=235

         - l’uranium 238  (92 protons, 146 neutrons) dans la proportion de 99,3 %    A= 92+146=238
                           235                 238

                                   U                     U
                             92                    92

 

       L’hydrogène (Z = 1) a 4 isotopes :

           les deux premiers sont le deutérium (2H) et le tritium (3H).

       Pour séparer les différents isotopes, on joue sur la différence du nombre de neutrons, donc sur une différence de propriétés physiques.

      Ainsi, pour séparer les isotopes de l’uranium on peut opérer par diffusion à travers les parois poreuses ou par ultracentrifugation, les deux procédés étant basés sur la différence des masses atomiques de l’U235 et de l’U238. Celle-ci étant très faible, il est nécessaire de multiplier le nombre des triages, d’où la construction d’usines où l’on répète des milliers de fois les mêmes opérations.

 

IV.- QU’EST-CE QUE L’ENERGIE NUCLEAIRE?

 

1) Principe d’Einstein


      En 1905, Einstein a énoncé le principe de l’équivalence de la masse et de l’énergie: matière et énergie représentent la même entité, ces deux grandeurs étant reliées par la formule:


         E = mc2, c étant la vitesse de la lumière.

      Ce qui ne varie pas est donc la somme masse + énergie, et si l’on veut obtenir de l’énergie il faut partir d’une réaction se traduisant par une perte de masse; c’est ce qui se passe:

      - quand on fissionne les noyaux de certains éléments lourds,

      - quand on fusionne les noyaux de certains éléments légers.

 

2) Phénomène de fission

       C’est la cassure d’un noyau sous le choc d’un neutron.

  L’expérience montre qu’il est nécessaire de ralentir la vitesse des neutrons pour augmenter la probabilité de rencontre avec les noyaux.

  Avec un neutron lent percutant un noyau d’uranium 235, on observera:

     - la formation de produits de fission radioactifs,

     - l’éjection de 2 à 3 neutrons rapides qui sont à l’origine de la réaction en chaîne,

     - l’apparition d’une certaine quantité d’énergie.

 

  Les noyaux qui subissent la fission sous l’action de neutrons lents sont dits « fissiles »

 

3) Phénomène de fusion

      Quand on fusionne des noyaux de deutérium ou de tritium, on observe une perte de masse, donc une apparition d’énergie.

     Les noyaux étant chargés positivement, il se développe des forces de répulsion considérables quand on veut les accoler. Pour vaincre ces forces, il faut augmenter l’énergie cinétique des noyaux en présence donc monter dans l’échelle des températures (400. 10 6 °C), ce qui suppose des conditions de température que l’on ne sait pas encore réaliser d’une façon permanente.

 

 

V.-QU’EST-CE QUE LA RADIOACTIVITE ?

 

       Il convient de distinguer la radioactivité naturelle qui existe dans la nature, et la radioactivité artificielle créée par l’homme.

  La radioactivité naturelle fut découverte par Becquerel, Pierre et Marie Curie en 1896, et en 1934 Irène et Frédéric Joliot-Curie découvrirent la radioactivité artificielle.

 

1) Définition

 

       La radioactivité est la propriété que possèdent les noyaux de certains éléments d’émettre spontanément un rayonnement complexe :  les noyaux qui rayonnent, se transforment (on dit qu’ils transmutent) en d’autres noyaux pour finalement aboutir à un élément stable.

 

2) Le rayonnement est complexe

 

       La radioactivité se traduit par l’émission de trois types de rayonnements que l’on désigne par: alpha, bêta, gamma

 

 Ces rayonnements sont de nature différente bien qu’ayant des propriétés communes

      Le rayonnement alpha est constitué par des noyaux d’hélium 4 (2 protons + 2 neutrons).

      Le rayonnement bêta par des électrons.

      Le rayonnement gamma, contrairement aux précédents, qui sont des rayonnements corpusculaires, est constitué par des ondes électromagnétiques. On dit qu’ils sont constitués de photons.

 

 

3) Activité et dose

 

      Quand un noyau émet un rayonnement, il se désintègre, et transmute en un noyau d’un autre élément.


      L’activité est le nombre de désintégrations, ou de transmutations, par unité de temps.

      L'activité d'un échantillon radioactif se mesure en becquerels (Bq), unité qui correspond au nombre de désintégrations en 1 seconde. On utilise quelquefois (en biologie par exemple) le nombre de désintégrations par minute.

 

      Le curie (Ci) était autrefois utilisé en hommage à Marie Curie. C'est l'activité d'un gramme de radium, soit 37 milliards de désintégrations par seconde, soit :  37 Bq = 1 nCi.

 

      Les rayonnements ionisants interagissent avec la matière, ils apportent donc de l'énergie dans le milieu traversé. La dose absorbée par la cible est l'énergie reçue par unité de masse. On l'exprime en joules par kilogramme, c'est-à-dire en Grays (Gy). L'ancienne unité était le rad. 1 Gy = 100 rads.


      Lors d'une exposition durable, il est pertinent de définir le débit de dose, c'est-à-dire l'énergie absorbée par kilogramme et par unité de temps. Cette grandeur prend son intérêt en biologie par exemple où des phénomènes dépendant du temps (croissance, réparation) sont susceptibles d'être perturbés par les rayonnements. L'unité en est le gray par seconde (Gy/s).
 

      Ces grandeurs, activité, dose et débit de dose sont des grandeurs mesurables, qui peuvent être mesurées à l'aide d'appareils de physique (compteurs, calorimètres, horloges).

 

      Parmi les grandeurs subjectives de la radioactivité, certaines évaluent le risque pour la santé. Tous les rayonnements n'ayant pas la même nocivité, on définit une dose équivalente dans laquelle chaque rayonnement doit être pondéré pour tenir compte des différences.

 

      Lorsque le rad était utilisé comme unité de dose absorbée, l'unité de dose équivalente était le rem, acronyme de «rad equivalent man». Actuellement, le rem est remplacé par le sievert (Sv), qui est «Gray equivalent man» et est une unité du système SI.

crédit: IRSN

 

La dose équivalente n'est pas mesurable, mais elle est évaluée en fonction de la dose reçue, de la sensibilité du tissu irradié et de la nature du rayonnement.

 

 E = D*S*Q    

E est la dose équivalente,

D est la dose physique absorbée,

S dépend de la sensibilité du tissu, faible pour les muscles ou la peau, mais important pour les gonades, le système nerveux, les cellules de la moelle osseuse ou de l'intestin,

Q est un paramètre qui dépend de la nature du rayonnement.

        Afin de simplifier, la Commission internationale de protection radiologique a émis une recommandation sur le calcul d'un facteur de qualité ou facteur de pondération des rayonnements (qui inclut S et Q), estimant le facteur d'efficacité biologique:

1 pour le rayonnement gamma,  20 pour le rayonnement alpha, entre 5 et 20 pour les neutrons en fonction de leur énergie.

      Le débit de dose équivalente s'exprime en sieverts par seconde.
     À titre d'exemple, les personnes vivant en Europe occidentale sont soumises à un débit de dose équivalente d'environ 3 mSv/an.



      La dose efficace est plus globale, c'est la grandeur obtenue en multipliant chacune des doses absorbées (énergie impartie par les rayonnements ionisants aux tissus) dans divers tissus et organes par le facteur de pondération du rayonnement (pour tenir compte de la capacité des rayonnements ionisants d’endommager les tissus) et par le facteur de pondération correspondant à chaque tissu ou organe (pour tenir compte des différentes susceptibilités des tissus à l’induction d’un cancer), et en faisant la somme des produits. La dose efficace engagée est la dose efficace accumulée au cours d’une période suivant une absorption unique de matière radioactive dans l’organisme.

Pour la formulation mathématique, voir Wikipédia


4) Lois fondamentales de la radioactivité

       Il existe deux lois biologiques et une loi physique:

  1ère loi: la radioactivité n’est pas décelable par nos sens; celle-ci ne se voit pas, ne se sent pas, n’émet aucune chaleur, elle est insidieuse et pour la détecter et la mesurer il faut utiliser des appareils.

  On mesure les doses avec des dosimètres, et les débits de dose avec des débitmètres.

 

  2ème loi: les effets biologiques des rayonnements ne sont pas instantanés: il existe un décalage (temps de latence) entre l’irradiation ou la contamination et la manifestation des effets.

  Les effets sur l’organisme des rayonnements sont différents selon qu’il s’agit d’une irradiation externe ou interne.


  3ème loi: la radioactivité n’est pas constante, elle diminue avec le temps.

  On appelle période (T) le temps nécessaire pour que l’activité diminue de moitié.

  La décroissance du phénomène est d’autant plus rapide que la période est plus courte

 

       La période est une caractéristique fondamentale d’un radioélément de nature donnée ; l’énergie du rayonnement émis par ce radioélément en est une autre.

       La période peut varier depuis une fraction de seconde jusqu’à des milliards d’années; voici quelques valeurs:

 Radon 222: 3,8 jours
 Radium 226: 1.620 ans
 Plutonium 239: 24.400 ans

 

 

5) La radioactivité naturelle

       L’homme vit en permanence dans l’ambiance de la radioactivité naturelle qui est due à trois facteurs principaux, variables avec le temps et avec le lieu:

      - le rayonnement cosmique: il est constitué par des photons et des particules diverses d’une très grande énergie venant du soleil et des étoiles,

      - les substances radioactives présentes dans le corps humain: potassium 40, traces de radium, et de ses descendants, carbone 14,

      - les substances radioactives contenues dans la terre et dans l’atmosphère.


      Chaque individu reçoit, en plus de ces différents facteurs dus à la radioactivité naturelle, une dose variable de rayonnements provenant des sources créées par l’homme.

      Ce sont, pour une faible part, les retombées provenant des 1.000 explosions environ d’engins radioactifs nucléaires,  la radioactivité dégagée par les installations nucléaires de toutes natures, les appareils de télévision, les montres à cadrans lumineux, le tabac, etc., et surtout l’exposition aux rayonnements à des fins médicales qui représente, en moyenne, une dose égale à la moitié de celle due à la radioactivité naturelle.

 

6 - Risques radiologiques et normes de radioprotection

 

      On considère aujourd’hui qu’en ce qui concerne les effets sanitaires de la radioactivité, il n’y a pas de seuil d’innocuité, c’est à dire que toute dose même faible conduit à un certain risque pathologique. Il est admis d’autre part que plus la dose est importante et plus est élevé le risque de cancers et d’anomalies génétiques. La relation entre le risque et la dose étant considérée comme linéaire. Ceci a conduit la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR) a articuler les principes de base de la radioprotection autour de trois grands axes (CIPR 60 publiée en1990):

 

- Le principe de la justification des expositions qui stipule qu’aucune pratique induisant une exposition à des radiations ne devrait être adoptée à moins qu’elle n’engendre un gain pour les personnes exposées ou pour la société en général, supérieur au détriment dû aux radiations.

 

- Le principe d’optimisation de la protection ou principe ALARA (As Low as Reasonably Achievable) qui précise qu’au sein d’une pratique donnée, le nombre de personnes exposées, l’ampleur des doses individuelles subies,...devraient être maintenus à un niveau aussi faiible que possible compte tenu des contraintes socio-économiques.

 

- Les limites de dose individuelles. Il s’agit de garantir que l’exposition des individus définie comme la somme des expositions attribuables à toutes les pratiques en cours, reste inférieure à une dose limite qui définit un niveau maximal du risque acceptable. La CIPR a proposé ainsi en 1990 que l’équivalent de dose maximal admissible pour le corps entier  et pour les personnes du public soit fixé à 1 millisievert par an (1mSv/an). Cette norme ne s’applique qu’aux doses reçues par la population en plus de celles dues aux examens médicaux et à la radioactivité naturelle.

 

      Depuis le 4 avril 2002, la France applique la nouvelle norme de 1 millisievert par an (1 mSv/an). Cette norme ne fixe pas un seuil au dessous duquel il n’y aurait plus de risque. C’est pourquoi elle s’accompagne des principes de justification et d’optimisation des expositions.

 

      La CIPR considère en effet que si un million de personnes sont exposées à une dose de 1 millisievert, on peut s’attendre à déplorer dans cette population 50 cancers mortels, 10 cancers guérissables et 13 défauts génétiques graves dans la descendance des sujets exposés et ceci en plus du taux normal de cancers et d’anomalies génétiques.

 

     JP Bachy  crédits: Criirad, EDF, wikipédia

 

 


** petit exercice… Le riz les coquillettes et la mole (crédit Cédric Le Bourg)

1°) Un atome d'hydrogène pèse m(H)=1,661.10-24g, quel est le nombre d'atomes d'hydrogène contenus dans un gramme de ce gaz ? (on appellera ce nombre Na)

2°) Nous allons maintenant faire des paquets de Na atomes pour quelques éléments. Combien pèse chaque paquet ?

Un atome de carbone pèse 1,993.10-23g

Un atome d'oxygène pèse 2,657.10-23g

Un atome de cuivre pèse 1,054.10-22g

Un atome de fer pèse 9,269.10-23g

3°) Comparez les résultats obtenus aux données présentes dans le tableau périodique dans la case de chaque élément (C, O, Cu, Fe)

Conclusion. En chimie, il est difficile de toujours compter les atomes (les nombres à manipuler sont toujours très grands ou très petits), on a donc décidé de simplifier tout cela en comptant par paquets de Na atomes. On appelle Na le nombre d'Avogadro, On appelle une mole un paquet de Na atomes. Quand on compte les moles, on dit qu'on détermine une quantité de matière.